
Perfectionniste dans l’âme, Mathias Boulai en rêvait. Il y a quelques jours, à Paris, cet artisan niortais s’est offert un titre très convoité, celui de meilleur carreleur de France. A son compte, ce passionné a épousé la profession il y a seulement dix ans.
Il sentait que c’était jouable mais il ne voulait pas crier victoire à l’avance. En 2020, lors de la 2e édition du concours du Meilleur artisan de France (1), organisée à l’époque au Paris Event Center, Mathias Boulai, carreleur installé à son compte depuis dix ans, s’était offert une très belle 3e place sur le podium. Les 3 et 4 octobre 2022, dans le cadre du réputé salon Batimat, porte de Versailles Paris, il est de nouveau allé se mesurer aux meilleurs.
Il sentait que c’était jouable mais il ne voulait pas crier victoire à l’avance. En 2020, lors de la 2e édition du concours du Meilleur artisan de France (1), organisée à l’époque au Paris Event Center, Mathias Boulai, carreleur installé à son compte depuis dix ans, s’était offert une très belle 3e place sur le podium. Les 3 et 4 octobre 2022, dans le cadre du réputé salon Batimat, porte de Versailles Paris, il est de nouveau allé se mesurer aux meilleurs.
« Il faut trouver un équilibre entre qualité et rapidité »
Nous étions six carreleurs à disputer la finale, dont deux de Nouvelle-Aquitaine, moi-même et Alexis Trinquard, de Saintes, qui termine troisième
, confie le Niortais, tombé dans le carrelage presque par hasard en rénovant, chez lui, une salle de bains. Monter sur la plus haute marche du podium alors que je n’étais qu’un bricoleur débutant il y a dix ans, c’est quelque chose qui me touche
, raconte ce perfectionniste. Le sujet nous a été remis quinze minutes avant le début de l’épreuve. Il s’agissait de réaliser, en 3D, le logo de la Coupe du Monde de rugby 2023, organisée en France
.
Le lundi après-midi, 2 octobre, les finalistes ont planché 3 heures durant. Ils ont poursuivi leur marathon pendant 3 h 45 mardi matin, puis 2 h 30 mardi après-midi. Presque 9 heures au total pour présenter un travail aussi irréprochable que possible. Gérer son temps, c’est très compliqué. Vous devez avancer même si parfois une coupe pose problème. Vous savez que chez un client, vous la referiez. Mais l’heure tourne et il vous reste encore tant de choses à faire
, sourit Mathias Boulai, sorti fourbu de ce parcours du combattant. Pour tirer son épingle du jeu, il faut trouver un équilibre entre qualité et rapidité. Le lundi, je me suis dit ça va, je gère. Mardi midi, j’étais moins confiant. Le stress ne vous lâche pas. Mes outils très performants, et notamment ma scie à eau, ont été un vrai plus
.
Sacré à l’arrivée meilleur artisan carreleur de France, le Niortais est revenu de la capitale avec mille et un souvenirs en tête. Pendant les pauses, l’ambiance est très agréable. Vous ne côtoyez que des passionnés. On ne parle que carrelage
».
Il sentait que c’était jouable mais il ne voulait pas crier victoire à l’avance. En 2020, lors de la 2e édition du concours du Meilleur artisan de France (1), organisée à l’époque au Paris Event Center, Mathias Boulai, carreleur installé à son compte depuis dix ans, s’était offert une très belle 3e place sur le podium. Les 3 et 4 octobre 2022, dans le cadre du réputé salon Batimat, porte de Versailles Paris, il est de nouveau allé se mesurer aux meilleurs.
« Il faut trouver un équilibre entre qualité et rapidité »
Nous étions six carreleurs à disputer la finale, dont deux de Nouvelle-Aquitaine, moi-même et Alexis Trinquard, de Saintes, qui termine troisième
, confie le Niortais, tombé dans le carrelage presque par hasard en rénovant, chez lui, une salle de bains. Monter sur la plus haute marche du podium alors que je n’étais qu’un bricoleur débutant il y a dix ans, c’est quelque chose qui me touche
, raconte ce perfectionniste. Le sujet nous a été remis quinze minutes avant le début de l’épreuve. Il s’agissait de réaliser, en 3D, le logo de la Coupe du Monde de rugby 2023, organisée en France
.
Le lundi après-midi, 2 octobre, les finalistes ont planché 3 heures durant. Ils ont poursuivi leur marathon pendant 3 h 45 mardi matin, puis 2 h 30 mardi après-midi. Presque 9 heures au total pour présenter un travail aussi irréprochable que possible. Gérer son temps, c’est très compliqué. Vous devez avancer même si parfois une coupe pose problème. Vous savez que chez un client, vous la referiez. Mais l’heure tourne et il vous reste encore tant de choses à faire
, sourit Mathias Boulai, sorti fourbu de ce parcours du combattant. Pour tirer son épingle du jeu, il faut trouver un équilibre entre qualité et rapidité. Le lundi, je me suis dit ça va, je gère. Mardi midi, j’étais moins confiant. Le stress ne vous lâche pas. Mes outils très performants, et notamment ma scie à eau, ont été un vrai plus
.
Sacré à l’arrivée meilleur artisan carreleur de France, le Niortais est revenu de la capitale avec mille et un souvenirs en tête. Pendant les pauses, l’ambiance est très agréable. Vous ne côtoyez que des passionnés. On ne parle que carrelage
».
Devenir MOF
Malgré un emploi du temps professionnel chargé, Mathias Boulai entend décrocher un autre titre prestigieux, celui de meilleur ouvrier de France (MOF). J’ai le sujet depuis jeudi dernier et je vais très vite commencer à m’entraîner. En novembre, j’aurai sept heures pour réaliser en loge, sans doute dans un CFA, une fleur en 3D
, confie le Niortais.
(1) Le concours du Meilleur artisan de France est organisé par RMC et WorldSkills.
Article publié par Ouest France, le 07/10/2022